C’est à Tours, au sein du groupe Estivin,
Que Fraîch’Envie élabore ses produits frais « prêt-à-consommer » et « prêt-à-cuire ».
Véritable renouveau de la 4e gamme depuis le milieu des années 2010 en GMS, la « fraîche découpe » permet de proposer au consommateur des fruits et légumes sains sans additif ni conservateur en barquette pour une utilisation immédiate.
La découpe de produit frais avait déjà fait ses preuves en restauration commerciale et collective, il était judicieux de l’adapter à la GMS. Dès 2006 Le Groupe Estivin mettait en place un premier atelier de « fraîche découpe » pour répondre à une clientèle de restauration hors foyer. Après une première extension en 2015, le groupe crée une gamme « retail » fin de la même année.
Et c’est au dernier trimestre 2016 que la société Fraîch’Envie voit le jour, et est confiée à David Chatillon pour la propulser rapidement sur ce marché en devenir.
Ainsi dès 2018, un nouvel atelier de 1200 m2 double la surface de travail sa surface. C’est l’occasion de mécaniser les process et en particulier l’étape de l’étiquetage en automatisant une dépose qui se faisait à la main.
Mécanisation ! Oui mais, en pouvant compter sur le prestataire tout au long du projet.
La livraison des magasins, en moins de 24h, oblige à une parfaite « maitrise de la demande » et réactivité afin de découper et conditionner la juste quantité dans un temps compatible avec une organisation du travail déjà nécessairement souple.Ainsi chaque jour sont réalisées de petites séries aux conditionnements divers et variés. La mécanisation doit en tenir compte pour minimiser, voire supprimer, les temps de réglage entre chaque changement de produit et ainsi apporter un réel gain de temps par rapport à l’étiquetage manuel. Mais l’ergonomie des protocoles de lancement est aussi à prendre en compte. Une concertation avec les équipes a été nécessaire pour affiner et prendre en main les procédures.
« Les problématiques de la mécanisation sur l’ensemble de la gamme produit se situent dans sa largeur de 50 à 60 références différentes avec des contenants très différents. La complexité réside dans le fait de trouver une réponse à nos contraintes pour la dépose d’étiquettes sur des formats changeant de nombreuses fois tout au long de la journée en fonction des commandes des clients. »
nous expose David Chatillon directeur de Fraich’Envie. C’est pourquoi David Chatillon a mis l’accent sur l’adaptabilité aux contraintes du matériel, et la qualité d’accompagnement du prestataire. Et il est toujours agréable de se l’entendre dire comme on peut le constater dans cette citation.
« Notre choix s’est porté sur différents points. La partie conception du produit, la partie accompagnement, aussi bien à l’installation qu’après, la capacité de répondre et à s’adapter aux contraintes de notre outil industriel de transformation. On a fait le choix d’Eticoncept sur ces différents critères. Eticoncept était le plus à même de répondre et de s’adapter à nos contraintes de transformation. »
David Chatillon
Deux Eti3000TB répondent aux exigences d’un étiquetage automatique rapide et efficace.
Nous avons donc préconisé l’utilisation de 2 ETI3000 TB dont le système de dépose par vérin et soufflage permet la dépose d’étiquette sans toucher le contenant. Ici la course du vérin ne nécessitant pas une grande amplitude les cadences peuvent être soutenues (jusqu’à 100 poses/min) avec une précision de l’ordre du mm.
Ainsi deux lignes ont été automatisées: l’une avec un 1er convoyeur présent dans l’atelier de conditionnement pour centrer les produits (barquettes rondes et carrées), l’autre alimentée au niveau du passage de l’atelier vers le hall d’étiquetage. Enfin, une 3e ligne reste en étiquetage manuel pour les produits « hors norme » tels que les sacs de légumes coupés pour les collectivités ou la restauration commerciale. Celle-ci est aussi utilisée lors de la maintenance des systèmes d’impression-pose.
Julien Plault, responsable de la Région Centre, précise :
« Afin d’optimiser le temps de cycle pour des cadences rapides, nous avons réglé la descente du vérin pour qu’elle se fasse dès que la barquette précédente est étiquetée. Ainsi la cellule de détection n’intervient que pour la précision du soufflage. De plus, nous avons allié qualité esthétique des étiquettes transparentes en PET et rigidité. Ainsi les opérateurs bénéficient d’une grande tolérance sur la distance de soufflage, sans générer de plis à la dépose. Le temps de réglage entre 2 séries devient totalement mineur ».
Le passage d’un étiquetage manuel à une dépose automatique sur des produits de « fraîche découpe » requiert un savoir-faire certain. Le choix des systèmes d’impression pose résulte d’une étude attentive du cahier des charges et d’échanges avec le responsable du projet. Il faut ensuite adapter les modèles pressentis aux plus fines spécificités des produits ; la modularité de nos systèmes d’impression pose procure facilement cette souplesse. De plus l’optimisation du convoyage ainsi que les échanges de données avec le Système d’Information sont prépondérants pour obtenir une parfaite ergonomie. Enfin, il faut se roder et accompagner les équipes dans la prise en main de l’outil pour concrétiser la réussite de cette mécanisation.
Nous remercions Monsieur Chatillon pour sa confiance en nos matériels et nos capacités d’accompagnement et d’intégration.